Reoperation for myocardial revascularization
Abstract
enAt The Cleveland Clinic Foundation, reoperations for myocardial revascularization make up 2.7% of all cardiac operations. Major indications for reoperation include: (a) graft failure, (b) progressive atherosclerosis in grafted or ungrafted vessels, (c) previous incomplete revascularization, and (d) combinations of the other 3. Almost one-half of the candidates satisfy more than 1 of the first 3 indications. Although few in number, late graft closure due to atherosclerosis is seen with increasing frequency. Systemic hypothermia coupled with intermittent cold cardioplegia shortens operating time, enhances myocardial protection, and markedly reduces the occurrence of low cardiac output postoperatively. Recent methods of blood conservation and their potential effect on morbidity are discussed.
In the first 219 patients operated on through mid-1975, the operative mortality rate was 3.7%, and in subsequent years it was 2%. Although complete relief of angina is achieved less frequently after reoperation, in a follow-up period of 2.5 years, 87% of the 202 surviving patients improved at least one functional class. Relief of angina is virtually the same for each indication category. Those with progressive atherosclerosis had essentially the same clinical result as those operated on for graft failure. A successful result depends on selection of patients with adequate vessel caliber and runoff. Internal mammary artery (IMA) grafting is the procedure of choice for a failed anterior descending vein graft. Although complete revascularization is ideal, many of those who still have perfusion deficits because of diffuse disease can be improved clinically.
Résumé
frA la Cleveland Clinic Foundation, les réinterventions de revascularisation myocardique représentent 2.7% de toute la chirurgie cardiaque. Les principales indications de réintervention sont: (a) échec du bypass, (b) artériosclérose progressive des vaisseaux coronaires ou des bypass, (c) revascularisation faite antérieurement mais incomplète, (d) combinasion des 3 premières indications. Près de la moitié des candidats à l'opération répondent à plus d'une des 3 premières indications. La sténose tardive d'un bypass par artériosclérose est actuellement encore relativement rare, mais sa fréquence augmente. L'hypothermie générale avec cardioplégie froide intermittente raccourcit la durée de l'opération, protège le myocarde, et réduit considérablement le risque de défaillance cardiaque postopératoire. Nous discutons les effets possibles, sur la mortalité, des méthodes récentes de conservation sanguine.
Pour les 219 premiers malades opérés avant mi1975, la mortalité opératoire était de 3.7%. Pour les années suivantes, elle est de 2%. Bien que les réinterventions ne soulagent pas toujours l'angor, 87% de 202 malades ayant survécu à l'opération et suivis pendant 2.5 ans ont été améliorés d'au moins une classe au point de vue fonctionnel. L'amélioration de l'angor est pratiquement la même pour chaque indication: les résultats cliniques sont similaires chez les malades opérés pour artériosclérose progressive et pour échecs de bypass. La qualité des résultats dépend de la sélection des malades, en particulier du calibre des vaisseaux et de l'état du lit vasculaire en aval des sténoses. Pour les échecs des pontages aorto-coronaires sur la descendante antérieure, l'anastomose mammaire interne est l'opération de choix. La revascularisation complète est, bien sûr, l'idéal; mais nombreux sont les malades cliniquement améliorés malgré des lésions diffuses laissant des déficits de perfusion.